Vous le savez, nous vivons dans un monde 🌍 de plus en plus digital.
Parmi tous les sujets qu’englobe le digital, il y a l’accessibilité numérique📱💻⌚️🖥
Qu’est-ce que c’est ? Prenez 5 min pour en savoir plus ⬇️
(Vous trouvez la version texte en dessous de l’infographie)
L’accessibilité numérique
Qu’est-ce que l’accessibilité numérique ?
En deux phrases
C’est rendre possible l’utilisation d’un site web ou d’une application par une personne en situation d’handicap. C’est aussi ne pas accentuer son handicap !
En un chiffre
Près d’un français sur cinq ne peut pas utiliser les outils du numérique dû à leur handicap (source : https://cnnumerique.fr/)
En une norme
Les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) recensent des recommandations pour rendre le contenu de son site Web accessible. Elles sont universelles.
En un référentiel
Certains pays définissent des méthodes d’application des WCAG. En France, c’est le RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité).
En trois niveaux d’accessibilité
Chaque niveau regroupe un ensemble de critères…
- niveau A : critères doivent être respectés
- niveau AA : critères qui devraient être respectés
- niveau AAA : critères qui peuvent être respectés
Rendre son site web accessible est une obligation légale !
Le saviez-vous ?
En 1994, Tim Berners-Lee, le co-créateur du Web, a fondé le World Wide Web Consortium, afin de recenser les standards pour que le Web soit accessible de tous.
Les handicaps concernés et un exemple de bonne pratique
Handicap visuel
Par exemple : Daltonisme, cécité, malvoyance…
Comment ça se traduit ? Difficultés à voir et à lire.
Un exemple de bonne pratique : Proposer des sous-titres durant la lecture de vidéos.
Handicap auditif
Par exemple : Surdité totale, surdité partielle…
Comment ça se traduit ? Difficultés à entendre.
Un exemple de bonne pratique : Proposer des sous-titres durant la lecture de vidéos.
Handicap moteur
Par exemple : Tétraplégie, dyspraxie…
Comment ça se traduit ? Difficultés à se mouvoir, à utiliser une souris ou un clavier.
Un exemple de bonne pratique : Eviter de demander un clic précis et préférer une large zone cliquable
Handicap cognitif
Par exemple : Dyslexie, dysphasie…
Comment ça se traduit ? Difficultés à comprendre des contenus textuels.
Un exemple de bonne pratique : Préférer des textes non justifiés, avec une grande interligne et avec des lettres minuscules.
Exemples des 3 niveaux d’accessibilité dans le cas d’un formulaire
Niveau A
- Regrouper les champs de mêmes natures
- Préciser les champs obligatoires et facultatifs
Niveau AA
- Indiquer quand il y a une erreur de saisie et préciser ce qui est attendu
- Donner des indications sur ce qui est attendu
Niveau AAA
- Mettre des indications au début du formulaire pour préciser l’objectif du formulaire par exemple
- Permettre de supprimer les données saisies
Pour en savoir plus sur le sujet…
… de la norme RGAA
www.numerique.gouv.fr/publications/rgaa-accessibilite/
http://references.modernisation.gouv.fr/referentiel/
… au travers d’associations
… de la norme WCAG (en anglais)
www.w3.org/WAI/standards-guidelines/wcag/
… via l’annuaire des sites web accessibles
… via un MOOC
https://fr.wikiversity.org/wiki/Mise_en_œuvre_de_l_accessibilite_numerique
On vous accompagne pour améliorer l’accessibilité de votre site Web
Contactez-nous : imagine@mc2i.fr